22 décembre 2014

Résidence (CLEAC)

Lors de ma résidence dans le Pays de Bray et la Vallée de la Bresle (76), j'ai rencontré une classe de CM2 de l'école du Héron. 

J'adore les petits mots, la photo et le compte-rendu qu'ils m'ont envoyés : je les partage (cliquez ici).

10 décembre 2014

Saint Nicolas : réécriture

"Un spectacle décoiffant et décapant qui a marqué par son originalité" (Vosges Matin) 

Dernière commande d'écriture en date qui m'a été faite par La Chose Publique : l'histoire de Saint Nicolas. Cette version, qualifiée de "rock'n'roll" par Vosges Matin (j'aime bien l'idée d'être rock'n'roll !), a été jouée le 7 décembre à Contrexéville.
"La véritable histoire de St Nico" par Carole Prieur  
Mise en scène : Hocine Chabira.
Musique : Till Sujet.
Avec des comédiens amateurs et professionnels de Contrexéville. 

Extraits :

"Il était pour une vraie fois…
Parfaitement une vraie fois ! Car l’histoire qui va vous être racontée est une véritable histoire. Tous les personnages ont réellement existé. Les faits qui vous seront présentés sont tous exacts...



Jamais dans l’histoire du conte un crime aussi crapuleux n’a été perpétré. Le petit Poucet arrive à éviter la tuerie sauvage qu’envisage l’ogre. Hansel et Gretel échappent à la cuisson chaleureuse que leur réserve la sorcière. Le petit chaperon rouge n’est ni avalée par la grande bouche ni croquée par les grandes dents. Même Pinocchio est recraché par la baleine avant que le suc gastrique ne le grignote ! Or dans l'histoire de St Nicolas, le crime est commis ce qui prouve bien la véracité de toute cette histoire."

Les enfants ont été découpés en morceaux par le boucher et ressuscités par St Nicolas (Photo Vosges Matin)







5 décembre 2014

Autrice !

J'en ai assez que le petit "e" d'auteure, que je défendais en me présentant "Je suis auteure avec un e", disparaisse soudain. Au début des articles, les journalistes font bien attention et notent "auteure". Puis soudain le "e" disparaît ou plutôt "re-disparaît"! Grâce à Vanessa Sanchez (metteuse en scène et non metteure en scène, autre "e" bien inutile), j'ai découvert que certaines artistes, défendant l'égalité hommes-femmes, revendiquaient l'appellation d'autrice ! Une solution toute trouvée pour ne pas voir disparaître un petit "e" bien fragile. Je suis autrice. Impossible de le voir disparaître au fur et à mesure non ?

14 novembre 2014

Le cabaret des filles difficiles à Aubervilliers

Vous le savez bien, Julien Clerc l'a chanté :
"Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui... difficiles"

C'est de ces filles difficiles que nous souhaitons vous parler 
le samedi 15 novembre 
à 20H00 
à l'Espace Renaudie
30, rue Lopez et Jules Martin 93300 Aubervilliers


Le Cabaret des filles difficiles
"Une petite merveille aux dialogues ciselés et à la mise en scène épatante" Ministère du droit des femmes
"Une création pleine d'énergie et d'inventivité" Rue du théâtre
"Un spectacle intelligent et épatant" Froggy's Delight
"Une pièce absolument délicieuse... Un régal !" 7 jours à Stains

9 novembre 2014

Résidence culturelle dans le Pays de Bray : c'est parti !

Cette semaine j'ai eu le trac : c'était le démarrage des ateliers d'écriture dans le cadre de la résidence culturelle que j'ai décrochée. Une classe de 5e mardi et une classe de seconde jeudi... Pas du tout le même public ! Pourtant, j'ai adoré voir les élèves cogiter fort pour écrire ! Les premiers contacts ont plutôt été positifs, j'espère que cela va continuer. Très bientôt, je vous ferai part de quelques écrits. La semaine prochaine je retrouve les secondes et découvre une classe ULIS.

4 novembre 2014

Le cabaret des filles difficiles...


Allez on se fait plaisir en lisant une bonne critique 
du "Cabaret des filles difficiles"

Vauvettes au fil du temps... ateliers d'écriture

Pendant les vacances de la Toussaint, j'ai animé des ateliers d'écriture pour adolescents et pour parents et enfants dans le cadre du projet "Vauvettes au fil du temps". Il s'agissait de travailler autour de l'identité des Vauvettes.

Je les ai fait travailler à partir de la consigne suivante : "Tu sais que tu es des Vauvettes quand..."

  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand l'envie de faire la fête de monte à la tête.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu vois un château d'eau par ta fenêtre.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu es de n'importe quel pays.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand le mot "passerelle" n'évoque pas pour toi un pont de bois mais un lieu d'activités, de sorties et de voyages.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu entends parler tes copines des voisins du dessus et du dessous.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu sais qui est Patoche, Antoinette et Mme Frite.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand l'institutrice te demande d'apporter un repas de ton pays à chaque fin d'année scolaire.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu viens te rassurer auprès de M. et Mme Robelet pour tous les petits bobos de la vie.
  • Tu sais que tu as des Vauvettes quand tu te repères par la Passerelle et le château d'eau.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes après avoir quitté les Vauvettes, tu y reviens définitivement.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu fais partie des femmes de la Passerelle.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu trouves que le climat y est doux.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu salues tout le monde dans la rue.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand tu y as travaillé 33 ans.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand on a connu la démolition et la reconstruction.
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand on habite des rues qui portent des noms de grands musiciens ou d'écrivains : Claude Debussy, Léo Delibes, Hector Berlioz... Louis Aragon...
  • Tu sais que tu es des Vauvettes quand l'Hyper U est dans toutes les conversations.
A suivre...


24 octobre 2014

Les Livreurs et OGM

Vous pourrez voir pour la dernière fois de l'année OGM (Offre Généreuse de Mélodies) et Les Livreurs à Bar-le-duc, samedi 25, à 14H et 16H, place Réggio... Après, le camion part hiberner au chaud...


20 octobre 2014

Un nouveau projet : Les P...


Cela fait un peu plus d'un an que j'ai envie de travailler sur la prostitution. Un sujet délicat qui m'interroge. Je m'interroge sur l'archaïsme de notre société qui encore aujourd'hui pousse des femmes à vendre leurs corps contre de l'argent pour sortir de la misère. Je m'interroge sur des expressions comme "Le plus vieux métier du monde", "C'est un mal nécessaire"... des expressions qui enferment la prostitution dans une fatalité, une obligation d'être, une impossibilité d'imaginer un monde sans prostitution. Je m'interroge sur ceux qui brandissent la morale : "non il ne faut pas réglementer la sexualité". Mais ces femmes ne veulent pas avoir un rapport sexuel, elles veulent de l'argent. Si l'argent leur était donné sans contre-partie de sexe, elles l'accepteraient. J'ai envie d'interroger toutes les contradictions des hommes et des femmes sur ce sujet. Pourquoi sommes-nous incapables d'imaginer un monde sans prostitution ?
Je démarre donc des interviews. Extraits :



"Prostitution ça évoque deux choses chez moi : quelque chose de très réaliste, ça évoque la misère, le corps de la femme qui est sali, ça évoque un corps qui ne t’appartient plus, la nécessité pour bouffer de vendre son corps, toutes les choses les plus dégradantes et la misère... et ça m'évoque toute une imagerie complètement romantique et romancée de la prostituée... J’ai deux images qui sont quand même opposées... Ça me gêne toujours quand on me dit qu’une femme est heureuse de vendre son corps, même quand elle le dit elle... Je ne crois pas qu’on puisse faire ça et en être heureux... Il y a une espèce de fatalité, la prostituée existe depuis tellement longtemps, depuis l’antiquité... Il y a qq chose de l’ordre de l’esclavage dans la prostitution, c’est une traite...  La prostitution comme système est tout à fait condamnable et doit disparaître. Les prostituées, il y a leur libre arbitre à elle. Qui je suis moi pour décider qu’elles n’ont pas le droit d’exercer ?...  Je pense que pour les prostituées comme pour les clients, à la base il y a une grande détresse... C’est les manques  d’une société qui créent la prostitution donc comment après elle peut créer les lois pour des choses qu’elle produit. La prostitution est un phénomène de société, pas un phénomène humain. C’est le plus vieux métier du monde parce que les sociétés ont toujours crée de la misère. Pour arriver à une société sans prostitution, il faudrait passer par une éducation sexuelle, une vraie éducation sexuelle... Il faudrait éradiquer la misère."

Je ne sais pas ce que deviendra ce projet : un spectacle ? Un roman ? A suivre...

10 octobre 2014

Les livreurs et OGM à St Dié des Vosges










Retrouvez OGM (fanfare théâtralisée) et Les Livreurs à St Dié des Vosges, place Jules Ferry, à 14H et 16H...

Résidence culturelle dans le Pays de Bray

Après deux rendez-vous fructueux avec les documentalistes du réseau Anima'docs et les professeurs de français, ma résidence dans le Pays de Bray débutera le 4 Novembre.
Au programme : des ateliers d'écriture autour du thème de l'identité avec des 5e, 4e, seconde, 1ère, primaires... Et une déambulation pour donner les textes à entendre le 16 avril 2015.
A suivre sur mon blog, rubrique "Résidence Anima'docs"



23 septembre 2014

HLM-Histoire de se mélanger : retour en images


Les personnages TOC (danseurs jouant de nos petites manies quotidiennes comme vérifier que les portes sont bien fermées...), le collectionneur de sons (qui enregistre les bruits de ses voisins dans l'espoir de composer une symphonie), Gérard dans son cercueil (à qui l'on rend hommage), Mme Michel, Huguette, Pierre, Martine, Mme Holanville, Mme Bernier, M. Benotreau, Mme Vissanbord, Mme Petiot, celle qui se déclare être une femme d'aventure ainsi que les vrais habitants ont formé une galerie de personnages que les spectateurs ont pu croiser dehors, dans les couloirs, dans les escaliers, dans les appartements de HLM-Histoire de librement se mélanger.
Mais HLM-Histoire de se mélanger, outre un spectacle, a été aussi l'occasion de tisser des liens entre la compagnie La Chose Publique et ses voisins.
Bientôt la vidéo de cette incroyable expérience : immersion totale d'artistes professionnels et amateurs dans un lieu de vie, chez des habitants. HLM-Histoire de se mélanger : ça crée du lien par où ça passe.

Équipe artistique professionnelle : Lesli Baechel, Hocine Chabira, Marielle Durupt, Pierre Galotte, Carole Prieur, Till Sujet.

17 septembre 2014

HLM : Histoire de Librement se Mélanger

Une petit avant goût de HLM.... avant le lancement samedi 20 et dimanche 21 septembre à 14H, 16H et 18H.


Travail sur le lien : dedans-dehors...

15 septembre 2014

HLM : Histoire de Librement se Mélanger

C'est le 20 et 21 septembre que le projet "HLM-Histoire de Librement se Mélanger" verra le jour. HLM est un projet de La Chose Publique auquel j'ai participé en tant qu'auteure. Ici auteure est à prendre au sens large : il ne s'agit pas que d'écriture de textes (même si deux de mes textes seront joués par deux comédiens professionnels) mais de réfléchir au déroulement du spectacle, à l'agencement des scènes, aux surprises et à la déambulation des spectateurs.

HLM est un spectacle participatif : il s'agit d'intégrer les habitants du HLM dans la création et les représentations (par des interviews mais aussi par leur participation physique). L'atelier de théâtre amateur de la Chose Publique et des danseuses amateures feront aussi partie du projet. Une équipe de professionnels les accompagne : Hocine Chabira (metteur en scène), Till Sujet (compositeur), Marielle Durupt (danseuse et comédienne), Lesli Baechel (costumière), Pierre Galotte (scénographe), Jean-Thomas Bouillaguet (comédien) et moi-même Carole Prieur (auteure).




Et si, histoire de librement se mélanger, on poussait la porte du hall d'un HLM,
si on montait dans les étages, si on entrait chez les gens ? C'est l'expérience que vous proposent La Chose Publique et les habitants du Nil, un HLM de Jarville-La-Malgrange. Qui allez-vous croiser dans les couloirs, à quelle scène insolite ou quotidienne allez-vous assister, quelle confidence entendrez-vous ? Le HLM grouille de vie (réelle ou réinventée), à vous de déambuler et de vous laisser surprendre. HLM, ça fait du lien par où ça passe...


2 septembre 2014

C'est la rentrée... avec les livreurs !

Le camion des Livreurs s'arrêtera jeudi 4 septembre à 19H à Gennevilliers à la Maison du développement culturel ! 
Amis parisiens venez nombreux, Rose livre rarement dans ces contrées !
Spectacle écrit par Hocine Chabira, Carole Prieur et Till Sujet

1 août 2014

Le cabaret des filles difficiles... les avis des spectateurs

Les spectateurs du Cabaret à l'Espace Roseau (Avignon off 2014) pouvaient mettre leurs avis sur un livre d'or. Extraits :

- "Bravo, ne changez rien, ou plutôt, si vous changez, gardez le même chemin. Merci pour ce merveilleux moment de détente. Tout est tellement vrai dans votre spectacle !!!"
- "Que viva votre énergie, vos messages, votre joie de vivre communiquante !"
 - "Excellent ! Tout est dit, rien ne manque et quel rythme !!! On s'est régalé de cet humour piquant et les comédiennes toutes délicieuses... le comédien tient la comparaison. BIS !!!"
- "Intelligent, sensible et émouvant avec ce zeste d'humour qui fait que l'homme est un peu femme et la femme un peu homme..."
 - "Ah ! Que le féminisme est joli !"
 - "Spectacle magique, très créatif. Textes profonds, mise en scène faite au mm près, danse chant poésie, tout y est. Très belle prestation. Félicitation, bravo à vous, continuez à nous faire rêver."
 - "Bravo !! Quel beau spectacle, juste et plein de rythme et de trouvailles... et belles vérités... Merci."
 - "Un spectacle riche en couleurs, en variétés, en "émotension". Un régal pour les yeux et un grand BRAVO à ces professionnels. Continuez !"
- "BRAVO !! Les filles et le gars... Je suis ravie d'avoir vu ce spectacle, enfin ! C'est beau, simple, ça raconte de belles histoires de fées... Plein de bonnes choses pour la suite."
- "J'ai adoré. Plein de surprises, de sensibilité, de vérité. BRAVO les filles et BRAVO le garçon. Une fille, une femme touchée."
- "Bravo à tous les cinq ! Quel plaisir ! Je vous ai vu il y a trois semaines et je vous revois aujourd'hui avec le même plaisir ! Ça envoie c'est excellent !"
- "Tip top ! Superbe création ! Pleine d'émotion ! De sensibilité ! On passe du rire aux larmes ! Des sujets profonds qui nous touchent ! Un univers "cabaret" qui nous fait rêver, un univers de femme pour de beaux sujets féminins ! Sans lourdeur mais dans la profondeur ! Des jeux d'acteurs poignants ! Un beau travail du corps ! Et une mise en scène qui me touche ! Bravo à la représentation ! Et à la déambulation dans la rue qui fut un vrai souffle artistique dans ce marché épuisant aux artistes !"

30 juillet 2014

Les livreurs à Metz

Après Verdun le 27 juillet, Les Livreurs seront à Metz le 2 août, à 16h au jardin botanique et à 21h30 au plan d'eau. Profitez-en, laissez-vous surprendre par l'histoire qui de notre bouche sera délivrée et vous sera livrée.
Avec Carole Prieur, Nicolas Turon et Till Sujet
Mise en scène : Hocine Chabira

23 juillet 2014

Le cabaret des filles difficiles

Il ne reste plus que 5 représentations pour "Le cabaret des filles difficiles" et Avignon sera fini. Un petit bilan bientôt !

Espace Roseau 8 rue Pétramale à 17H30.
Et si vous voulez entendre une interview de Vanessa Sanchez, c'est ici :
http://www.radio-mix.com/spip.php?article1217 

21 juillet 2014

Les livreurs... à pied

Lorsque le camion est en panne, les Livreurs d'histoires s'en vont à pied à la rencontre de Michèle, José, Dédé, Louis et bien d'autres.
C'était à La Madine (55) le dimanche 20 juillet.



18 juillet 2014

Le cabaret des filles difficiles à Avignon

Petite reportage en images... Tout se passe bien pour le Cabaret : public et pros présents ! Bouche à oreille positif. Et un article élogieux...
Mais nous n'oublions pas la lutte contre la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis le 1er juillet : actions,  grèves,manifestations et adresse au public après chaque représentation !
L'Espace Roseau où le Cabaret est joué
Parade des filles difficiles

Petite cour intérieure de l'Espace Roseau
Thomas, homme sandwich !
Affichage sauvage à Avignon
Manif à Avignon
Parade des filles difficiles, l'homme suit en échasses
http://vivantmag.over-blog.com/article-le-cabaret-des-filles-difficiles-en-cours-124141249.html

7 juillet 2014

La lutte des intermittents du spectacle nous concerne tous

Artistes et techniciens intermittents du spectacle sont en lutte. Depuis 10 ans, ils cherchent et proposent des solutions justes de réforme de leur système d’assurance chômage. Mais depuis 10 ans ils ne sont pas écoutés malgré de nombreuses promesses. Quand tant de surdité et de mépris règnent et quand le dialogue social est évité, ils sont obligés d’utiliser différents moyens d’actions : les manifestations, les actions « coup de poing », la prise de parole, auprès de spectateurs, qu'ils espèrent pédagogique, ou la grève. Oui parfois, la mort dans l’âme, ils ne jouent pas. Les spectateurs leur demandent « mais pourquoi vous ne jouez pas ? ». Paradoxalement, le silence qu'ils font régner dans certains festivals permet de les faire entendre, ainsi que l’impact économique qui en découle. Mais s'ils en viennent à ne pas faire ce qui leur tient tant à cœur, jouer, c’est d’abord parce qu'ils se battent contre la casse des droits sociaux et contre la précarité généralisée. Ce qu'ils défendent, ils le défendent pour tous. En Allemagne, en Grèce, en Espagne, en Italie, le processus européen de démantèlement de l’assurance chômage et de précarisation des salariés est déjà en place. En France, il est en cours avec la dernière réforme de la convention de l’assurance chômage signée le 22 mars 2014. Les annexes 8 et 10 concernant l’intermittence et l’annexe 4 concernant l’intérim ont été sévèrement et volontairement mises à mal. Pourquoi ? Parce que la discontinuité de l’emploi est intrinsèque à ces activités et que le MEDEF ne souhaite pas faire de ces spécificités d’assurance chômage un modèle. Or la discontinuité de l’emploi est une réalité qui gagne tous les secteurs d’activité : 86% des embauches aujourd’hui se font en CDD.

Alors ne vous trompez pas, notre avenir à tous, voulu par le MEDEF est d’être obligés d’accepter n’importe quel petit boulot à n’importe quel prix. Cela vous concerne aussi. Fini le donnant-donnant, contre la flexibilité, des droits sociaux. Et il ne s’agit pas d’un avenir lointain, souvenez-vous « le changement c’est maintenant ». Et le changement est : contre la flexibilité, la précarité.

Une dernière chose, si les intermittents du spectacle sont obligés d’accepter n’importe quel petit boulot à n’importe quel prix, cela aura des conséquences sur l’offre culturelle. Pendant qu'ils travailleront en tant que caissier, ils ne créeront pas. Pendant qu'ils feront des animations en supermarché pour vendre des boites de céréales, ils ne répèteront pas. S'ils n'ont pas le temps de créer et de répéter, la diversité de propositions de spectacles qui existe, ne pourra plus exister.

Réfléchissez y, discutez-en avec eux, entre vous. Ne vous trompez pas.

Je soutiens la lutte des intermittents.
Je suis auteure de théâtre, je crée des spectacles avec des intermittents.
Je suis auteure, je n'oublie pas qu'être auteur c'est souvent être précaire et qu'une plus grande précarisation des auteurs est à l’œuvre avec la réforme du RAAP.
Je suis citoyenne, je ne veux pas de la société que l'on souhaite nous imposer : une société sans culture et des travailleurs corvéables à merci, avec pour récompense de leur flexibilité, la précarité.

1 juillet 2014

Le cabaret des filles difficiles : Avignon nous voilà !




"Le cabaret des filles difficiles" est à Avignon (off) tout le mois de juillet à l'Espace Roseau à 17H30. Relâche le 16 juillet.

http://www.caspevi.com/le-cabaret-des-filles-difficiles/

Réservations au 04 90 25 96 05

27 juin 2014

Résidence d’action culturelle - Pays-de-Bray et Vallée de la Bresle

J'ai obtenu une résidence d'action culturelle dans le Pays de Bray et la Vallée de la Bresle. Il s'agira donc de mener des ateliers d'écriture dans 6 établissements scolaires ainsi que des rencontres autour de mes livres et de mon métier d'auteure. Le thème de cette résidence est "L'identité". Une première réunion a eu lieu le 23 juin. J'ai rencontré les documentalistes du réseau Anima'docs ainsi que les professeurs de français concernés par la résidence. L'idée d'une déambulation pour présenter à l'oral les textes écrits par les élèves a été retenue ! Ainsi se rejoignent écriture et représentation, mes deux champs d'action.

Périodes de résidence :

  • Du 3 au 21 novembre 2014.
  • Du 2 au 20 février 2015.
  • Du 25 mars au 17 avril 2015.

20 juin 2014

Des photos de L'avenir pour les nuls

Les jeunes se posent des questions sur l'avenir.

Au turfu, le magasin où un avenir s'achète.
Le voyant qui a bien du mal à réaliser une prédiction.



Quand on rencontre son avenir...

 La mort danse...
Spectacle mis en scène par Vanessa Sanchez et soutenu par le Studio Théâtre de Stains.

11 juin 2014

L'avenir pour les nuls : c'est parti !

Vous vous souvenez ? De décembre à mars, j'avais écrit avec des collégiens de Stains (collège Maurice Thorez - 93) une pièce dont ils avaient choisi le thème : l'avenir. D'avril à aujourd'hui, ils ont répété cette pièce avec Vanessa Sanchez, comédienne et metteure en scène. Demain 12 juin : répétition générale et vendredi 13 (ouh !) ils joueront deux fois au Studio Théâtre de Stains à 14H et 20H.

Je serai avec eux demain. Je vous ramène des photos et peut-être même un film ! Voic déjà le programme.


6 juin 2014

Les livreurs dans le cadre d'une journée insolite

 
Où faut-il être ce week-end ? A Contrexéville (88) ! La Chose Publique a concocté quelques dérèglements artistiques au parc thermal. Dimanche soir 8 juin et lundi 9 juin toute la journée. Pique-nique, randonnée, spectacles, manège déjanté, etc. Une journée insolite.

http://www.ville-contrexeville.fr/Actualites/Contrexeville-Insolite-00131.html 

Les Livreurs y joueront à 17H.
Avec Till Sujet, Pierre Galotte, Carole Prieur
Mise en scène : Hocine Chabira
Co-écriture : Carole Prieur, Hocine Chabira, Till Sujet

4 juin 2014

2 nouvelles publications

Voici les deux derniers livres dans lesquels vous trouverez "Comment réveiller une princesse ?" et "Chacun sa famille" que j'ai écrits. Aux éditions LITO.

3 juin 2014

La valise qui ne voulait pas parler

"La valise qui ne voulait pas parler" a reçu un "Bravo !" 
par la revue de la BNF, La joie par les livres.

30 mai 2014

Les livreurs

 

Après Ma rue prend l'aire le 29 mai à Lavallée, Les Livreurs joueront à Charmes le 1er Juin à 14H et 16H.
Profitez-en mesdames et messieurs, choisissez une boite, laissez-vous surprendre par l'histoire qui de notre bouche sera délivrée et vous sera livrée.

Puis ils seront le 9 juin à Contrexéville.

12 mai 2014

Les livreurs sur France 3



Les livreurs sont en vedette au JT de France 3 Lorraine du 10/05 lors du Festival du Village à bascule à Gerbévillers (54).

http://lorraine.france3.fr/emissions/jt-1920-lorraine

(au début et vers 10'49)

5 mai 2014

Les livreurs reprennent leur tournée !



"Les livreurs" recommencent leur tournée. Ils seront à Gerbéviller (54) le 9 mai au Festival "Le Village à Bascule" pour deux représentations à 13H30 et à 18H45.

Mise en scène : Hocine Chabira
Écriture :  Carole Prieur, Hocine Chabira, Till Sujet
Avec : Nicolas Turon ou Pierre Galotte, Till Sujet,
Carole Prieur

Costumes : Lesli Baechel
Scénographie : Pierre Galotte

23 avril 2014

Une histoire à vieillir debout (pièce de théâtre)



En 2012, les Krakados montaient sous la direction de Sébastien Jordens ma pièce "Une histoire à vieillir debout". Ils l'ont jouée de nombreuses fois depuis essayant de provoquer des débats autour de la vieillesse et du "vivre ensemble". Pour clore cette aventure, ils ont chargé Pur Pixl de réaliser un film dont voici le teaser : http://www.youtube.com/watch?v=3HsGbjN1_ac&feature=youtu.be

Bientôt, la version longue ! Encore une fois, merci à Sébastien Jordens et ses Krakados.

10 avril 2014

Une histoire à vieillir debout

 
Quelques retours qui font plaisir de collégiens du Collège du Val d'Oudon à Le Lion d'Angers (49) sur "Une histoire à vieillir debout" :
  • Léo : "Quand on commence ce livre on ne peut plus s'arrêter. Très belle histoire de famille. J'ai beaucoup aimé le livre."
  • Marine : "Le livre était simple à lire et les personnages sont attachants. Donc j'ai bien aimé."
  • Anaëlle : "Fin surprenante et livre très intéressant, personnages attachants."
 
Dans le cadre du prix "Chronos de littérature jeunesse". Résultats en mai !

8 avril 2014

Le cabaret des filles difficiles

 
"Le cabaret des filles difficiles" se jouera les 25 et 26 avril à 20h00 à l'Espace Renaudie, 20, Rue Lopez et Jules Martin à Aubervilliers.

"La Compagnie Étincelles a bien choisi son nom car elle livre un spectacle qui percute tant par le traitement singulier de la thématique choisie que par son registre formel... Les numéros en solos, en duos ou en trio, voire en quatuor, puisent dans le registre de la pantomime, de la marionnette, du music hall, de la comédie musicale et du théâtre et sont exécutés avec autant de talent que de grâce par des les officiants rompus aux disciplines du jeu, du chant et de la danse." critique du site Froggy delight de novembre 2013

Réservation conseillée au 01 48 11 08 02


29 mars 2014

Mon dernier né

"Au secours mes parents s'aiment" vient d'être publié aux éditions Averbode.
Il y a danger de non-divorce chez Aliette. Elle qui avait tout prévu ! Ses parents se disputaient sans arrêt : ils allaient divorcer c'était certain. Aliette s'était mise à rêver des avantages d'être une fille de divorcés : avoir deux maisons, deux chambres avec une déco différente, deux garde-robes... Or voilà qu'après les mots durs (re)viennent les mot doux. Impossible ! Au secours ! Aliette décide d'agir.

Seul HIC, ils se sont trompés de prénom : ils ont marqué Caroline au lieu de Carole... Ah ces éditeurs qui ne font pas relire les maquettes aux auteurs !
Les illustrations, très chouettes, sont d’Églantine Ceulemans.


24 mars 2014

Une histoire à vieillir debout : prix Chronos

Dans le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir debout.



En combien de temps avez-vous écrit ce livre ?
J’ai toujours beaucoup de mal à répondre à cette question car je n’écris pas un roman d’une seule traite. Je le commence puis le laisse de côté. Je reprends, continue, recommence, termine ou non… Puis je le laisse de nouveau de côté. J’aime bien laisser reposer parce qu’ainsi j’oublie ce que j’écris et quand je reprends, je vois mieux ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
De même, j’écris plusieurs histoires en même temps. Elles sont alors sans doute du « même bois », elles résonnent entre elles.
Je pense que l’écriture d’ « Une histoire à vieillir debout » s’est étalée sur deux ans. Par intermittence. J’ai écrit ce roman parallèlement à « L’amer au cœur » et « La valise qui ne voulait pas parler ».
  



D'où vous est venue l'expression "Le cimetière des éléphants" ?
Le « cimetière des éléphants » est un mythe qui raconte que les éléphants, sentant qu’ils vont mourir, se rendent dans un lieu spécifique. Les zoologues affirment que c’est faux. Pourtant cette idée me plait et je la trouvais très adaptée à mon grand-père : il veut mourir dans un lieu choisi.